Respectivement les 07, 14 et 16 mars 2020, à Divo, Tabou et Adjamé, REST-COR était à l’œuvre avec des leaders de communautés ethniques, religieuses et des représentants locaux de partis politiques pour des élections sans violence.
Ces ateliers de renforcement de capacités ont porté sur « La prévention des violences au cours du processus électoral, pour consolider la cohésion sociale ». Ce sont au total 225 leaders qui ont bénéficié de cette série de formations.
Ainsi, à Divo, l’atelier fut organisé en collaboration avec le Père Hervé DADOBA, Curé de la paroisse Saint Pierre-Saint Paul de Divo de concert avec la commission Justice et Paix de ladite paroisse dans le cadre de la réalisation des activités de cohésion sociales initiées par la Conférence des Evêques. L’animation de cet atelier a été assurée par une équipe de REST-COR conduite par sa Directrice Pays, Sœur Chantal BOUA, Notre Dame des Apôtres.
Quant à Tabou et Adjamé, ce fut également avec la collaboration des Pères Lophias YEBOUA et Hyacinthe GOULIHI, de la Société des Missions Africaines, Curés respectivement des paroisses Saint Louis de Tabou et Saint Michel d’Adjamé, en collaboration avec les Commissions Justice, Paix et Intégrité de la Création (JPIC) desdites paroisses que les ateliers furent organisés. Le directeur Exécutif de REST-COR, Père Michel SAVADOGO, de la Société des Missions Africaines, était l’animateur.
Il ressort de cette série de sessions et de sensibilisations que, depuis1990, début du multipartisme en Côte d’Ivoire jusqu’à octobre 2018, les élections organisées ont très souvent connues la violence. Les animateurs ont énuméré des questions d’ordre structurelles, juridiques, institutionnelles et organisationnelles, ainsi que des défauts de communication pendant le processus et des frustrations occasionnées par des cas de fraudes, comme certaines causes de violences. Au nombre des conséquences, il y a entre autres, la perte de confiance des populations dans les élections et le retard dans le développement.
A sept mois des élections d’octobre 2020, REST-COR a recommandé aux leaders de communautés et guides religieux, en leur qualité d’acteurs de niveau deux et trois dans la chaine de la prévention de violence, d’adopter la communication non-violente à toutes les étapes du processus et d’initier des médiations préventives dans le but d’atténuer certaines tensions sociales. Il les a exhortés aussi à sensibiliser leurs concitoyens à l’enrôlement et au vote. Enfin, la mise en place de cellules d’alerte précoce et de réponse préventive au sein des quartiers fut le plan d’action qui a conclue chaque activité.